La Dame aux Camélias
d’Alexandre Dumas

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À PROPOS D’UNE GRANDE TRADITION DU COLLÈGE

« LE REVIZOR » EST MORT…
VIVE « LA DAME AUX CAMÉLIAS »

Le rideau final est tombé, cette fois, d’une manière terriblement définitive sur un paysage russe devenu familier. Les applaudissements s’estompent, la salle se vide, déjà l’équipe technique démonte, le présent devient souvenir. Des bras s’étreignent, des larmes coulent, des amitiés solides se lient.
« Le Revizor » est bien mort… mais vive « La Dame aux Camélias ».

Des voix s’inquiètent : « C’est quoi la prochaine ? », « Y aura-t-il des auditions ? », «Quand ? »… Le rêve reprend ses droits, les larmes sèchent, les regards reprennent leur éclat… déjà on est reparti pour une aventure nouvelle.

Pourtant le chemin qui conduit à la grande générale de la « pièce du Collège » est long et semé d’embûches. Au départ, presque tout est à découvrir et à apprendre. Ceux qui ont l’habitude des éloges faciles apprennent à se remettre en question. Ceux qui souffrent de bio-rythmes perpétuellement lents se découvrent des énergies nouvelles et, poussés par le groupe, une persévérance inattendue. Ceux qui doutent acquièrent au fil du temps une fière assurance et ceux qui ne doutaient pas finissent par se poser quelques questions.
Chemin faisant, le groupe se soude, jeunes et moins jeunes. Élèves, anciens, parents, professeurs et sympathisants rament dans la même galère vers un même but.
La barque de la pièce passe par les creux du découragement… puis flotte sur des vagues d’enthousiasme. Les rameurs apprennent à relativiser le négatif comme le positif. Ils dé-couvrent le vrai prix des choses, pas exprimé en Euros, mais en « valeur-temps-consacré » et en « efforts-fournis ». Ils découvrent ou redécouvrent le sens du combat commun, la confiance et la force de l’amitié. La pièce du Collège est une leçon de vie qui vaut largement le sacrifice de quelques loisirs ou de journées de vacances.

Regardez! « La Dame aux Camélias » vous fait signe. Ne manquez pas le rendez-vous!